
Immobilier de prestige : un secteur qui ne connait pas la crise
Une situation économique changeante
Préoccupés par un contexte économique très fluctuant, une forte volatilité des marchés, l’enchaînement de la crise Covid-19, la guerre en Ukraine et les mesures de soutien économique, les investisseurs ont du mal à se projeter et à appréhender l’avenir proche.
Cependant, les incertitudes actuelles renforcent la valeur-refuge de la pierre, avec à la clé, le maintien d’une certaine dynamique. Ainsi, la Banque de France préserve tout de même, dans son scénario faible, une croissance avoisinant les 3%.
Aussi, même en l’absence de la clientèle étrangère traditionnelle (Russie, Chine, Moyen-Orient), l’immobilier de luxe affiche une santé de fer sur le territoire national faisant preuve de résilience sur les deux dernières années.
Des foyers aux capacités illimités
Une bonne santé portée, notamment, par l’augmentation significative des foyers dont le patrimoine dépasse 30 millions d’euros. Selon le réseau immobilier Barnes, leur nombre à augmenter de 5,5 % en 2021, la part des milliardaires ayant également augmenté sur la même période de 26%.
Le gonflement de ce contingent de foyers très aisés, porté par les performances boursières des valeurs technologiques, de santé publique et de communication, se révèle, sans surprise, une aubaine pour les spécialistes de l’immobilier de prestige.
Pour 30% des Français concernés, l’immobilier de luxe en France est une valeur plus sûre en matière de placement qu’avant la crise. Pour 45% d’entre eux, le secteur a gagné en attractivité, selon une récente étude de Belles demeures (groupe SeLoger).
Un marché en plein croissance
Au total, les Français concernés sont 64% à penser que c’est le bon moment pour acheter un bien de luxe en France, contre seulement 38% l’année précédente. Sur ce segment de marché de l’hexagone, 76% des acquéreurs vivent en France.